La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°31 - fév 2017
La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°31 - fév 2017
COURRIER de Mme Nicole GAY, (3 février 2017)
Objet : restauration du mur de Façade de l'Ecole Etienne DOLET
Monsieur le Président,
J'al pris bonne-note de votre renoncement à demander une subvention à la ville de Lyon pour la réalisation de votre œuvre « le Banquet des Humanistes ».
Concernant l'état défectueux du mur de façade de l'Ecole Dolet, Je me suis renseignée auprès des Services Techniques de la Ville.
Ceux-ci ne sont pas en mesure de réaliser les travaux. car il s'agit de traiter et refaire l'ensemble du mur et pas seulement celui qui sera à même de recevoir votre peinture murale.
A ce jour aucun financement n'étant prévu pour faire ces travaux, il ne m'est pas possible d'accéder à votre demande dans l'immédiat.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, mes sincères salutations.
Nicole GAY
La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°31 - fév 2017
SECOND COURRIER à Mme Nicole GAY, ( 3janvier 2017)
que Gérard Collomb a chargé du dossier
Mme GAY- présidente du groupe « LYON GAUCHE SOLIDAIRES » - est Adjointe Préservation et Développement du Patrimoine immobilier - municipalité de Lyon
Objet : restauration du mur de façade de l’école Etienne Dolet, rue du même nom, 69003 LYON pour permettre la réalisation de la peinture murale du « Banquet des Humanistes ».
Vous le savez, l’association laïque lyonnaise des AMIS d’ETIENNE DOLET a un projet, déjà ancien, de faire réaliser la peinture murale du « Banquet des Humanistes » sur le mur de façade de l’école Dolet, dans le respect de l’accord de principe et de l’autorisation de réalisation donnés par le premier adjoint de l’époque, M. Jean-Louis TOURAINE, par son courrier officiel du 3 juillet 2013.
Notre association a renoncé à demander une subvention municipale et prend à sa charge la réalisation de l’œuvre.
Elle se heurte à une difficulté matérielle, l’état défectueux du mur qui nous avait été signalé par la Direction Générale des Services par un courrier du 23 octobre 2014 : l’étude de faisabilité alertait « sur un risque potentiel de dégradation accélérée de la fresque en raison d’écoulements de pluie, risque qui peut être pris en compte techniquement. »
Comme vos entretiens avec notre ami Edmond F. ont pu vous le préciser, l’association demande seulement aux services techniques de la mairie de mettre le mur en état de recevoir la peinture murale.
Nous vous serions vivement reconnaissants de donner votre accord à ces travaux et de bien vouloir nous accorder une audience pour le confirmer.
M. Gérard COLLOMB et M. Georges KEPENEKIAN ne feront pas moins pour les humanistes lyonnais de la Renaissance que ces lettrés n’ont fait eux-mêmes pour la gloire de Lyon et l’illustration de la langue française, sujet du Colloque universitaire tenu en 2000, sous la direction de Gérard Defaux.
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°23 - mai 2014
Conjuguons le présent avec le passé
On voit, grâce à ce tableau, que l’Association Laïque Lyonnaise des Amis d’Etienne Dolet, n’est pas la première à solliciter le soutien moral et financier de la municipalité de Lyon pour la réalisation d’une œuvre dont elle a approuvé le projet.
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°22 - nov 2013
Document n°3
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°22 - nov 2013
Document n°2
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°22 - nov 2013
Document n°1 : Lettre d'information
La peinture murale
Lyon, le 11 juillet 2013
Mes dernières démarches auprès du cabinet de Jean-Louis Touraine , au cours du mois de juin et la rencontre de Gilbert Coudène de Cité-Création le 8 juillet dernier, si elles ne remettent pas en cause le projet lui-même, pourraient nous amener à une modification de calendrier.
Dans ma lettre du 6 mai de remerciement à J-L. Touraine,- un courrier qui valait procès-verbal à mes yeux - j’avais écrit :
« Comme vous l’avez souligné, il faut à présent, que le projet avance assez rapidement, après consultation de M. Gilbert Coudène de la Cité-Création, pour qu’il puisse être pris en compte, par le Conseil municipal, après l’accord des élus concernés, dans les réalisations de la prochaine année budgétaire ».
Le contenu du courrier n’avait pas été contesté par le cabinet de J-L Touraine. M. Didier Delorme, chef de cabinet a effectivement pris contact avec Cité-Création qui a donné son accord pour réaliser une fresque de 40 m² ( le double de ce que nous avions d’abord envisagé) dont le coût s’élèverait à 40 000 €. J’ai alors demandé, par mail, à M. Delorme quand nous allions nous revoir. Je l’ai eu au téléphone le 21 juin, il m’a annoncé qu’une réponse à mes questions était à la signature. Je n’ai rien reçu . Que pouvons-nous en penser ?
La rencontre avec Gilbert Coudène, personnalité très sympathique sur laquelle je vous fournirai ci-dessous des informations, apporte les éléments de sa propre réflexion fondée sur son expérience de plusieurs dizaines d’années de relations avec les élus, que je vous retransmets : les élections municipales de mars 2014 sont, d’ores et déjà, la seule préoccupation de la municipalité Collomb ; chacun en pensera ce qu’il veut mais nous n’arriverons pas à conclure dans cette période où tout est soumis aux voix à gagner ou à perdre, surtout dans le fragile 3ème arrondissement dont dépendra la majorité municipale. La peinture murale DOLET étant de nature à faire naître des polémiques, Coudène nous conseille de reporter la poursuite de nos démarches auprès de la municipalité lyonnaise à la période qui suivra les élections. Il propose même que nous écrivions dès à présent en ce sens pour prendre rendez-vous, en avril 2014.
Je crois nécessaire d’ajouter que Coudène nous assure que le coût de 40 000 € de la fresque ne doit pas du tout nous effrayer. D’une part la mairie donnera sa part, d’autre part il sera facile à Cité-Création, de s’assurer d’un large mécénat d’entreprises que complètera une souscription.
Les vacances nous offrent le temps de réfléchir à notre conduite. Pour ma part, je ne cacherai pas que je suis tenté de suivre les conseils donnés. Nous n’ avons guère d’autre choix. L’association n’a effectivement pas à se mêler de la campagne électorale qui s’ouvre. On avisera plus tard quel qu’en soit le résultat.
Dernier point de cette lettre d’information : Gilbert Coudène est un ami, il a fait montre en cette nouvelle rencontre des mêmes sentiments d’enthousiasme envers notre projet du « Banquet des humanistes » que la première fois. En raison, notamment, du fait qu’il se veut un laïque convaincu et intransigeant comme l’était son père, employé aux ateliers SNCF d’Oullins et responsable laïque. Il veut défendre la mémoire de Dolet et la liberté de pensée et d’expression à travers la fresque. Nul besoin, par ailleurs, de faire l’éloge du muraliste ! Quant à sa pensée, reportez à son nom sur le web à ses déclarations dans des interviews. En voilà deux extraits :
« Aviez-vous suivi ou participé aux mobilisations citoyennes comme la grève de la faim contre la double peine en 1981 du père Christian Delorme et du pasteur Jean Costil, ou la marche pour l’égalité en 1983 ?
- En 1983, nous peignions au Mexique. En 1981, nous étions à Lyon, mais nous n’avons pas participé à ces mouvements. Nous avons toujours été très suspicieux à l’égard des organisations religieuses, de toutes les organisations, de toutes les religions. Nous nous intéressons aux citoyens dans leur laïcité, dans l’espace public. »
[…]« Cependant, malheur est de constater que la présence culturelle d’avant hier a laissé la place aujourd’hui à une présence cultuelle prosélytiste, imposante, menaçante et que ce n’est pas sans lourdes conséquences. Pour un laïque comme moi, c’est même extrêmement grave et violent. Il faut savoir ce que l’on souhaite comme société : veut-on que règne une juxtaposition de cultures communautaristes complètement étanches entre elles, voire
concurrentielles, ou bien souhaite-t-on vivre encore dans une République laïque - Une et indivisible. »
J’attends de vos nouvelles.
Marcel Picquier
Association laïque lyonnaise des Amis d’Etienne Dolet
chez Marcel Picquier, 7 avenue Berthelot 69007 – Lyon
mail : picqmar@wanadoo.fr – tél : 04 78 58 92 80
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°22 - nov 2013
Celui de la fresque murale, le « Banquet des Humanistes présidé par DOLET ». Il est maintenant approuvé par la Mairie. On lira dans le dossier : "Le projet de fresque est retardé" ce qu’il en est de sa réalisation qui prendra encore du temps.
Celui de l’édition des « ŒUVRES » ( extraits) . Le manuscrit est à peu près complet, à quelques pages de traductions près. Edition en 2014.
S’obstiner dans ces projets entre dans la défense de la liberté de pensée et d’expression.
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°22 - nov 2013
LE PROJET DE FRESQUE EST RETARDE
Les trois documents annexés ci-dessous font le point de la situation. Ils s’ajoutent aux échanges de courriers avec la mairie de Lyon du 23 janvier 2013 et du 6 mai 2013, publiés dans les numéros 20 et 21 de « La Doloire » (qu’on peut retrouver sur le site : amis-etienne-dolet.com)
1 - Une Lettre d’information du 11 juillet a rendu compte à la veille de l’été de notre dialogue avec Jean-Louis TOURAINE, Député du Rhône et Premier adjoint à la Mairie de Lyon, et de notre rencontre avec Gilbert COUDENE, responsable de l’association « CitéCréation » décidé à réaliser la fresque.
2 - Un courrier de Jean-Louis TOURAINE, daté du 3 juillet, donne avec précision la position de la Mairie.
3 – Notre réponse avec notre proposition de report et de rendez-vous en avril 2014 expédiée le 24 septembre.
En résumé, il est très positif que M. Jean-Louis TOURAINE ait donné l’ accord de la Mairie, sans réticence, pour la réalisation de la fresque sur le mur de l’école Dolet, ce qui n’était pas acquis d’avance (note 1). Il va falloir résoudre le problème du financement, par subventions, souscription et mécénat...
Chacun comprend que pendant la période électorale des municipales (23 et 30 mars 2014) dans laquelle nous sommes déjà entrés, les esprits des candidats sont préoccupés par des intérêts politiques immédiats. Nous avons dû nous résoudre, le calendrier nous étant défavorable, à suivre les conseils reçus: attendre avril 2014.
En attendant, écoutons La Fontaine :
« Patience et longueur de temps /
Font plus que force ni que rage. »
Nous allons mettre ces mois à profit pour populariser le projet.
On se souvient que le poète Clément Marot avait fait appel à un puissant ami pour le tirer de prison. En jouant sur son prénom LEON ou LION, il lui avait adressé sa célèbre version, reprise plus tard par La Fontaine, de la fable du LION et du rat.
Aucun doute, notre projet de fresque aura grand besoin d’être
« Secouru… lionneusement… »,
suivant le mot de Marot, par son ami LYON.
Note 1 : Nous n'oublions pas que la première réponse reçue de la Mairie, donnée par un Directeur des services, c'était : "IOn a assez fait pour Dolet. Votre vproposition n'est pas du tout opportune.
CENT ANS APRES HERRIOT
Oui, il y a CENT ans, jour pour jour, le 4 novembre 1913, le Maire Edouard Herriot, faisait adopter par le Conseil municipal – 37 voix pour, 13 voix contre- la subvention de 10 000 F/or destinée à l’érection d’un monument en l’honneur d’Etienne DOLET et de la Libre Pensée. La maquette avait été présentée, le lieu d’implantation choisi, place Jean Macé, la date fixée, mai 1915.
La guerre de 1914-18, l’Union Sacrée, la haine cléricale qui s’était exprimée avec violence au cours du débat du Conseil municipal eurent raison du projet.
Ayant dû renoncer à un monument, nous avons en cours deux projets.
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°21 - mai 2013
Pourquoi « Le Banquet des Humanistes » ?
Les peintures murales donnant à admirer des lyonnais dignes de mémoire sont déjà nombreuses (1) dans notre ville La plus célèbre et la plus visitée d’entre elles est certainement celle du mur des lyonnais de 800 m², quai Saint-Vincent, où CitéCréation a représenté trente figures emblématiques de l’histoire et de la culture lyonnaises. Dolet n’en fait pas partie.
Celle que nous proposons serait d’une taille modeste (environ 20 m²) et d’une ambition bien différente, celle de rappeler la mémoire des savants Humanistes lyonnais dont Dolet a été pendant un temps le chef de file ainsi que les valeurs qu’ils défendaient.
Ils s’étaient rencontrés, loin du redoutable Parlement de Paris et de la dangereuse faculté de théologie de la Sorbonne, dans la riche cité de Lyon, où la Cour faisait de fréquents séjours et où l’imprimerie était florissante. C’était avant les guerres de religion. En dépit des premières persécutions, ces hommes avaient pu, dans les années 1530-1540 fraterniser, travailler, défendre par l’écrit et la parole les idées nouvelles.
Notre fresque, en n’oubliant pas les amis imprimeurs, comme Sébastien Gryphe ou Jean de Tournes, aurait le mérite de faire revivre le célèbre Banquet (2) donné en l’honneur de Dolet à Paris par ses amis en février 1537.
On devrait y voir notre humaniste présider, dans son rôle préféré d’orateur cicéronien et proclamer son espoir dans les progrès de la civilisation, grâce à l’instruction et aux belles lettres, en se réclamant des libertés : « Il ne nous manque que l’antique liberté de penser », disait-il, rejetant censure et soumission à la théologie.
Le banquet de noces de Breugel l'ancien - 1567
La représentation d’un Banquet est un classique de la peinture. On peut faire confiance aux artistes de CITECREATION pour rendre joyeux et vivant le Banquet des Humanistes, avec d’autres personnages, des édiles du Consulat, le petit Claude Dolet dans les jupes de sa mère Louise, des voisins, des curieux et même un petit chien qui batifole, voire le moine Inquisiteur Mathieu Ory qui vient épier …
le banquet de noces de Breugel l’ancien. - 1567
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1 - Le petit livre « Panthéon lyonnais » ( EMCC- 2012 , 128 pages)) , même s’il fait passer Dolet à la trappe, en fait une présentation très complète.
2 - Le 31 décembre 1536, Dolet avait eu le malheur de tuer un adversaire dans une rixe. Tous ses amis avaient accouru à Paris pour lui obtenir la grâce du Roi et ils organisèrent un Banquet pour fêter l’événement en février 1537. « Le jour du banquet , raconte Dolet, qu'une docte réunion d'amis préparait pour moi arriva bientôt. On vit là, réunis tous ceux que nous appelons à bon droit les lumières de la France : Budé, si réputé, […] Marot, ce Maro français qui montre une vigueur divine dans ses vers ; François Rabelais, l'honneur et la gloire de l'art de la médecine, qui peut ramener à la vie ceux qui sont déjà arrivés au seuil même de Pluton. Parmi ces gens-là la conversation ne languit pas. Nous passâmes en revue les savants étrangers : Erasme, Mélanchton, Bembo, Sadolet, Vida, Sannazar furent tour à tour discutés et loués. ». (épître au Cardinal de Tournon qui était alors un de ses protecteurs).
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°21 - mai 2013
COURRIER DE L'ASSOCIATION
A M JEAN-LOUIS TOURAINE, PREMIER ADJOINT
Monsieur Jean-Louis TOURAINE,
1er Adjoint, municipalité de Lyon
Député de Lyon
Objet : peinture murale rue Etienne Dolet : le banquet des humanistes
Monsieur le Député, Monsieur le Premier Adjoint,
Au nom de l’association des amis d’Etienne Dolet, j’ai l’honneur de vous remercier très vivement de la chaleureuse et fructueuse audience que vous avez bien voulu nous accorder ce 2 mai.
Nous nous félicitons que le dialogue ait permis de vérifier notre convergence d’analyse. Elle est totale sur le rôle que Dolet a joué, en tant qu’écrivain et imprimeur-libraire, avec d’autres humanistes, ses amis de Lyon, notamment, dans les combats pour l’émergence de la liberté d’expression et de pensée, au XVIème s. Nous avons également une opinion identique sur l’actualité politique toujours vive de ces combats. Cette identité de pensée donne toute sa signification au projet de peinture murale, associant Dolet et les humanistes..
Comme vous l’avez souligné, il faut à présent, que le projet avance assez rapidement, après consultation de M. Gilbert Coudène de la Cité-Création, pour qu’il puisse être pris en compte, par le Conseil municipal, avec l’accord des élus concernés, dans les réalisations de la prochaine année budgétaire.
Il reste à définir le thème précis de la fresque. Nous nous sommes concertés et nous proposons qu’elle représente un banquet des Humanistes, à Lyon, sous la présidence de Dolet. Ce thème conviendrait bien, nous semble-t-il, à ce qui a été envisagé et discuté lors de l’audience, associant des écrivains, des imprimeurs, des édiles et suggérant les valeurs qui étaient les leurs et demeurent les nôtres. Il ouvrirait de grandes possibilités aux artistes de CITECREATION. Il faut se rappeler qu’un tel Banquet a réellement eu lieu, en février 1537, à Paris, organisé par les amis de Dolet, les plus grands humanistes du temps, (dont Budé, Marot, Rabelais etc.) pour fêter la grâce qu’il venait d’obtenir du roi François Ier.
Nous restons entièrement disponibles et nous espérons vous rencontrer aussitôt que possible, quand les choses auront avancé.
Nous vous prions d’agréer nos salutations laïques et républicaines.
Marcel PICQUIER, président de l’association LYON, le 6 mai 2013
Association Laïque Lyonnaise des Amis d ’Etienne Dolet
chez Marcel Picquier, 7 avenue Berthelot 69007 – Lyon
mail : picqmar@wanadoo.fr – tél : 04 78 58 92 80
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°21 - mai 2013
LA PEINTURE MURALE ?
La mairie : C’EST OUI.
Nous avons été reçus le 2 mai à la mairie de Lyon, par M. Jean-Louis TOURAINE, Premier adjoint et député.
Il nous a donné son accord pour la peinture murale. Le dossier sera monté dans les tout prochains mois avec CITE-CREATION pour être inscrit dans les projets retenus dans l’année budgétaire 2014. . On trouvera en page 2 de ce bulletin notre lettre de remerciement à M. Jean-Louis TOURAINE.
Mais que va représenter la peinture murale ?
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°4 - avr 2004
UNE NOUVELLE STATUE DE DOLET
va-t-elle enfin être dressée Place Maubert à Paris ?
En 1942, le régime de Vichy ordonna, pour livrer la fonte aux occupants, la destruction de beaucoup de statues et monuments appartenant de préférence, à l'héritage républicain . La statue de Dolet érigée depuis 1889, place Maubert à Paris, fit partie du lot.
En 1945 la Direction des Beaux Arts demanda le remplacement des sculptures sacrifiées. Pour Dolet, le projet admirable, auquel notre photo ne rend malheureusement pas justice, dû au sculpteur Couturier fut refusé, en 1949, sous prétexte qu'il était une "offense à l'art français ", ineptie digne de celles qui accueillirent le Balzac de Rodin.
Nous apprenons avec plaisir que les démarches entreprises depuis des années par nos amis de l'Association Laïque des Amis des Monuments de Michel Servet, Etienne Dolet et du Chevalier de la Barre de Paris seraient enfin en bonne voie, la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris ayant décidé de transmettre le dossier au Comité d'Art de la Ville.
Et nous, à Lyon ?
Une chose à la fois. D'abord la pose des nouvelles plaques de la rue Dolet le 24 avril ! C'est le premier geste, il a valeur de symbole, de la municipalité de Lyon envers le martyr de la liberté de pensée depuis la décision du maire Gailleton, en 1879, de donner le nom de Dolet à la rue des Moines, le nom de la victime à la place de celui des Inquisiteurs.
En plus d'une rue, le nom d'Etienne Dolet avait été attribué à Lyon à une salle municipale de réunion et de spectacle qui se trouvait dans le 2ème arrondissement, derrière les voûtes, rue Marc Antoine Petit. Le dimanche 21 janvier 1911, à 14 h., nous apprennent les archives de la Ville, le maire Edouard Herriot, en présence du représentant du Préfet, avait fait une conférence dans cette salle au bénéfice du "Comité exécutif du monument Etienne Dolet" dont il était président d'honneur. Depuis, cette salle a disparu. Ne serait il pas équitable qu'en compensation le nom d'Etienne Dolet soit donné à un édifice public, un établissement scolaire, une bibliothèque ou à une institution universitaire ... ?
Pour le monument, nous sommes dans une situation moins favorable que nos amis de Paris. Le monument Dolet de Lyon n'ayant jamais été installé, nous ne pouvons demander à la mairie sa reconstruction. Les archives ne nous ont pas révélé, pour l'instant, quand et par qui la décision a été prise de ne pas ériger, place Jean Macé, en 1915, comme il était prévu, le monument payé par la souscription du Comité Exécutif et la subvention municipale de novembre 1913. Nous ne savons pas non plus si ces sommes ont été partiellement ou totalement utilisées. Les recherches sont à poursuivre.
Le 500 ème anniversaire de la naissance de Dolet est en 2009 : il reste cinq ans. Le temps de prendre bien des initiatives. La prochaine sera la pose, dans quelques mois, de la plaque commémorative au 56 rue Mercière où habita et travailla l'imprimeur à " la Doloire d'Or". Un camarade prépare un projet de timbre postal. Un colloque universitaire est envisagé ... Chacun peut faire des propositions.
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°9 - juin 2005
Où en est le projet d'un monument DOLET à Lyon ?
Laurent Gonon de Givors a découvert dans les archives cette lettre du Comité Exécutif du Monument E.Dolet de 1902. Déjà 104 ans !
Souvenons-nous : le monument projeté devait être installé place Jean Macé en 1915
La guerre a mis fm au projet dont tout a disparu , même la maquette, qui avait pourtant été exposée dans l'atrium de l'Hôtel de Ville en novembre 1913.
L'association s'est donné pour objectif, entre autres, de redonner vie au projet de nos amis d'il y a un siècle qui était également celui du jeune Herriot.
Où en sommes-nous ?
Notre ami Gilbert Gardes, savant parmi les savants-connaisseurs de « la Mémoire sculptée » lyonnaise, française et internationale, nous communique ses réflexions .
COMMEMORER à LYON en 2009 LE CINQ CENTIEME ANNIVERSAIRE
DE LA NAISSANCE D'ETIENNE DOLET (1509-1546)
Chers amis d'Etienne Dolet,
Après avoir jeté les bases d'une nouvelle approche de la vie et de l'oeuvre d'E. Dolet, après avoir inauguré à Lyon deux nouvelles plaques, l'une remémorant la nie Etienne Dolet le 24 avril 2004, l'autre commémorant l'emplacement de son imprimerie 56 rue Mercière le 4 juin 2005, il reste à célébrer par une oeuvre d'art originale le « martyr de l'indépendance de la pensée », afin de donner vigueur et visage à la tolérance et à l'humanisme éclairé qu'il incarne.
« Si la mort marque l'achèvement d'une existence, l'oubli seul fixe le terme d'un destin ».
Des questions de trois ordres se posent. La première concerne l'organisation à adopter pour conduire le projet, lui donner audience et aura, inviter le maximum de personnes de bonne volonté, voire influentes, à le porter. La formation d'un Comité pour la commémoration du cinq centième anniversaire de la naissance d'Etienne Dolet est à envisager.
La seconde question qui se pose, à brève échéance, est le lieu. Quels sont les sites susceptibles d'accueillir un « monument » au sens le plus large du terme, dont la nature est à préciser.
Le type de commémoration plastique est la troisième inconnue. Les deux derniers points sont intimement liés, dialectiquement pourrait-on dire, à ce que montre l'expérience !
Avant toute réunion, nous serions heureux de recueillir vos idées et propositions par lettre, courrier électronique ou fax*.
En vous souhaitant un bon été et vous proposant de nous voir à l'automne,
Gilbert Gardes
Vice-président des Amis d'Etienne Dolet
Secrétaire général de Mémoire sculptée ASSOCIATION INTERNATIONALE
Le courrier est à adresser à :- Gilbert Gardes, 6 rue d'Isly, 69004 Lyon. Email : gi Ibert. gardesewanadoofr
- Tel/Fax : 04 78 28 95 72 - (ou à Marcel Piquier )
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°10 - jan 2007
A LA MEMOIRE D'ETIENNE DOLET
Notre illustration : La IIIème République avait fait d’Etienne Dolet une figure emblématique de « La Glorification de la Libre Pensée » . Le monument inauguré le 19 mai 1886 a été détruit sur ordre de l’Etat Français de Pétain .
Les mots grecs qui figurent, à gauche, au bas de l’invitation, sont une allusion à la grave accusation d’athéisme portée contre Dolet par la faculté de théologie à la veille de son procès pour avoir ajouté à la traduction du texte grec: « attendu qu’après la mort tu ne seras plus », les trois mots « rien du tout » ; cela revenait à dire que l’âme périssait avec le corps, à nier l’immortalité de l’âme et méritait la mort.
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°18 - mai 2002
Où en sommes-nous
de notre projet de monument Dolet ?
lettre aux adhérents et amis de l’Association
Nos amis et lecteurs qui ont reçu copie du courrier de M. Képénékian, l’adjoint à la Culture du maire de Lyon du 14 mars, et de notre réponse du 20, savent que Monsieur l’adjoint a commencé par nous complimenter :
-« Je tiens à vous féliciter pour le travail que vous menez depuis plusieurs années pour mettre en valeur le travail et le rôle historique d’Etienne DOLET … »
puis s’est dit :
- « au regret de ne pouvoir apporter une réponse favorable à notre demande (d’aide au monument ) pour des raisons budgétaires ».
- « Nous ne pouvons croire à une décision sans appel », avons-nous répondu.
Une assistante de M. Képénékian a alors reçu le 4 avril une délégation de l’association, comprenant Marcel Picquier et Jean-Claude Dutouya qui a rédigé un procès-verbal de l’entretien.
Extrait :
[…] - « - : Le projet d’une statue n’est pas porté par la Ville.
« - : En ce moment, mais l’an prochain ? [...]
« - :Mme D.M : Est-ce que vous pouvez contacter le Musée de l’Imprimerie ? Peut-être peut-il vous aider ? Et des artistes ? Et pourquoi pas une souscription ? […]
« - Avec les artistes, vos amis, essayez de monter un dossier précis sur le coût, vos avoirs actuels, sur la partie privée du financement dont vous pourrez disposer, le site exact prévu pour l’emplacement du « monument » (attention à l’encombrement) en en précisant la taille exacte… Vous pourrez alors demander une somme précise…Si vous montez un dossier très précis avec éventuellement différents projets chiffrés, je veux bien monter un créneau pour soutenir un projet, sans, bien sûr, pouvoir vous garantir le résultat ».
Empruntant ses mots à Jean-Claude Dutouya, on pourrait dire :
« L’entrevue s’est terminée avec, me semble-t-il, une légère note d’espoir. Mme M. a entrouvert une porte… ».
Effectivement, pas de quoi sauter de joie, mais notre pied est posé dans l’entrebâillement de la porte. Ces lignes sont écrites en plein milieu d’une longue période électorale. Quel sera le climat politique de la rentrée ? Que permettra-t-il ?
Naturellement, nous ne devons pas renoncer. Tout le problème est d’arriver à décider les « décideurs » d’ouvrir un concours pour ce monument, ce dont nous n’avons pas les moyens, de mobiliser les ressources d’une administration expérimentée en la matière. Et ce n’est pas une question d’argent. Chacun sait que notre souscription ne pourra jamais être qu’un un appoint. Chacun sait également que la Mairie a accordé récemment des subventions considérables à des projets qualifiés de « culturels ». Notre projet ne le serait-il pas ?
Les initiatives à prendre se trouvent reportées à la rentrée de septembre et seront prises en Assemblée générale.
Lyon, 25 mai 2012 Marcel Picquier, président de l’Association
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Voici quelques extraits de premiers soutiens reçus (dans l’ordre alphabétique).
AMIS du Musée de l’Imprimerie de Lyon : Nicole Dejean, Secrétaire générale de cette association : « Bonjour Monsieur, Nous avons été heureux de vous recevoir au Musée récemment, malheureusement nous avions de nombreux problèmes à discuter avec Alan Marshall et n’avons pu passer suffisamment de temps avec vous. Nous sommes revenus vendredi dernier sur la question de notre soutien à votre projet de statue (buste) d’Etienne Dolet ; c’est un beau projet ! Malheureusement nous ne pourrons aller au-delà d’un soutien moral, notre budget étant réservé à aider différentes actions du Musée. Nous sommes tous les vendredis, le matin, en réunion au Musée et donc à votre disposition pour parler plus longuement de ce sujet. Sincèrement.»
ANDRE Jacques, éditeur –Lyon : « Très touché par la marque d’attention, que vous me manifestez en me jugeant digne de participer à votre entreprise d’érection d’une statue dédiée au souvenir d’Etienne Dolet je m’empresse de vous répondre pour vous signifier mon plein et entier accord à cette initiative, pour laquelle je ne manquerai pas de contacter personnellement les éditeurs lyonnais et les rares imprimeurs subsistant dans notre périmètre… » (cf. infra, un projet d’édition d’un livre « Je suis Etienne Dolet »)
BOCQUET Claude, professeur, université de Genève : « Quelle regrettable réponse que celle que vous a adressée l’adjoint à la culture ! Elle est d’autant plus douloureuse que chacun y aura vu la répétition à cent quatre ans de distance de l’échec qu’avait essuyé sur le même sujet Edouard Herriot si attentif à la figure de Dolet et à son ancrage à Lyon… »
BLONDEL Marc, président de la Fédération Nationale de la Libre Pensée : « Il est évident que je vous apporte mon soutien […] Je ne suis guère étonné du comportement de Gérard Collomb. [..] Tout compte fait, les besoins de 10 000 euros à 30 000 euros sont modestes par rapport à d’autres dépenses que je ne qualifierai pas. […] Au passage, je t’indique que nous rencontrons la même opposition à Paris, les allemands ont récupéré la statue de la place Maubert. Une statue de substitution existe dans les réserves des bâtiments civils. Pour autant Bertrand Delanoé ne répond pas à mes sollicitations. […] Ceci dit, je suis honoré que tu me proposes la présidence d’honneur au comité de soutien au projet, j’accepte volontiers. […] J’étais il y a 48 h. à Toulouse où sur la pression de notre Fédération de la Haute Garonne, la municipalité a inauguré un espace Vanini. J’en ai profité pour signaler ton action. » Marc Blondel vient d’écrire à nouveau à M.Delanoé.
CLEMENT Michèle, professeur Université Lyon 2 : « Je suis d’accord pour faire partie du Comité d’honneur en vue du monument Dolet ».
DAZORD Pierre, professeur Université : « Je suis tout à fait partisan du « vœu d’Herriot » et que soit installée une statue de Dolet et je soutiens ton action. Je proposerai au cercle rationaliste de s’associer lors de notre prochaine réunion ».
DEMEURE André, IDEN Lyon : « La célébration de Dolet serait à nouveau une excellente leçon de morale et d’histoire pour rappeler à quel point l’autoritarisme politique et religieux peut rendre aveugle et inhumain. »
EBOLI Gilles, directeur de la BM Lyon : «En réponse à votre récent courrier, j’ai l’honneur de vous informer que c’est avec grand plaisir que j’accepte de m’inscrire au Comité d’honneur que vous souhaitez créer pour que soit réalisée l’œuvre d’hommage et de mémoire en honneur d’Etienne Dolet à Lyon. »
FANJAT Edmond, président de l’association des anciens élèves des E.N. et de l’I.U.F.M. de Lyon : « C’est avec déception que j’ai reçu l’information concernant les difficultés rencontrées pour la réalisation d’un monument à la mémoire d’Etienne Dolet. […] Nous avons tenu notre A.G. dans les locaux de l’I.U.F.M. …dont la bibliothèque a reçu le nom d’Etienne Dolet…J’exprime l’espoir que des progrès pourront se réaliser prochainement. »
GIROD Pierre, au nom de la Fédération départementale du Rhône de la Libre Pensée.
MARSHAL Alan : directeur du Musée de l’imprimerie de Lyon.
MARTAL Gilbert, professeur de lettres : »Je suis étonné que l’association laïque des Amis d’Etienne Dolet n’ait pas obtenu la subvention modique lui permettant d’élever une statue à la mémoire d’Etienne Dolet, selon le vœu d’Edouard Herriot. »
McKENNA Antony, professeur Université Jean Monnet Saint-Etienne, directeur de l’Institut Claude Longeon : « Oui, je soutiendrai volontiers la campagne du « monument Dolet ». Je ferai volontiers partie du Comité. Vous me direz comment je peux vous être utile.»
PIERRE Jean-Louis, président de l’association des Amis de C.F. Ramuz : « L’érection d’une statue à la mémoire d’Etienne Dolet […] serait une belle occasion d’inscrire nos valeurs dans la Cité, d’exprimer une fidélité immortelle exemplaire. La Ville de Lyon fière de ses résistances s’honorerait en apportant tout son soutien à la réalisation de votre projet, de ce projet cher à Edouard Herriot. »
SCHOENDORFF Max, artiste, président de l’URDLA (Utopie Raisonnée pour les Droits de la Liberté en Art).
SUEUR Jean-Pierre, sénateur du Loiret, ancien maire d’Orléans, ancien ministre, président de la Commission des Lois au Sénat : « C’est très volontiers que je réponds favorablement. Merci pour cette belle et forte initiative. C’est avec plaisir que j’accepte d’être membre du Comité d’Honneur. Vous me faites beaucoup d’honneur en me sollicitant. Bien cordialement. »
TURLAIS Pierrette, éditions Artulis « Je vous confirme mon soutien en faveur de l’érection d’un monument à la mémoire de l’imprimeur. » cf infra : l’édition en préparation « Le Second Enfer ».
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La Doloire Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°20 - nov 2002
COMPTE-RENDU de L’A.G. DE L’ASSOCIATION
DU 25 OCTOBRE 2012
extrait...
3 – LE MONUMENT - D’après la consultation et après discussion de l’assemblée le projet d’érection d’un monument, tout en étant maintenu, doit, à notre grand regret, être reporté. La situation à Lyon est tout à fait comparable à celle de Paris.
A Paris le monument de la place Maubert, détruit sous Pétain, n’a jamais été rétabli, en dépit des promesses faites à la Libération et depuis.
A Lyon, le monument Dolet, adopté et subventionné, aux trois quarts, par le conseil municipal en 1913, pour être érigé place Jean Macé en 1915, a été abandonné, en raison de la guerre et/ou de l’Union sacrée avec l’Eglise.
Il n’en a plus été question jusqu’à notre intervention. D’après une artiste lyonnaise reconnue, un beau monument peut coûter plus de 80 000 €. La municipalité se désintéressant de ce monument, nous ne pouvons nous substituer à elle.
Cependant, à Lyon, comme à Paris, nous estimons qu’il est du devoir et de l’honneur des deux municipalités de tenir les engagements du passé.
Le Président de la Fédération nationale de la Libre Pensée vient de démarcher en ce sens le maire de Paris comme nous démarchons, depuis trois ans, le maire de Lyon.
- Une nouvelle statue d’Etienne Dolet va-t-elle enfin être dressée place
Maubert à Paris ? Et nous, à Lyon ?
- Commémorer à Lyon le 500ème anniversaire de la naissance d’Etienne
DOLET (1509-1546)
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Humaniste imprimeur, mort sur le bûcher