Jean Claude Dolet et Marcel Picquier
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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°16 - fév 2010
 


La musique de « RES FACTA » de Lyon2
 

Nous avons  eu le plaisir, le soir du 27 novembre, avant la visite de  l’exposition Dolet, d’écouter un concert  de l’Ensemble RES FACTA.
 
«   Notre groupe, nous écrit son fondateur, le professeur Jean DUCHAMP de Lyon2,  se nomme Res facta, pour" la chose faite", donc composée, terme utilisé à l'époque en opposition au cantus grégorien usuel. Toutes ces pièces étaient extraites de l'anthologie de Jacques Moderne Le Parangon des chansons (Lyon, 1538-1543). »
On remarquera que les dates correspondent tout à fait à la présence active de Dolet à Lyon. Il aurait pu les écouter à leur création !
Arrêtons-nous sur cet instant qui a été un événement inattendu et bienvenu de ce 500ème anniversaire de la naissance de l’humaniste : sous le titre  évocateur « Le douloir de musique », les musiciens et chanteurs de RES FACTA nous ont fait entendre des « Chansons éditées à Lyon autour d’Etienne Dolet ».
 
C’est l’occasion de donner la parole à Dolet, passionné de musique : 
 
« La musique et l’harmonie sont mes seuls plaisirs. Quoi de mieux fait pour émouvoir et adoucir l’âme, pour apaiser ou calmer ou même inspirer la colère ? Quoi de plus efficace pour rafraîchir l’esprit fatigué des hommes de lettres ? Peu m’importe les délices de la table, du vin, du jeu, de l’amour, - j’en use en tout cas avec une grande modération. Mais il n’en est pas ainsi de la musique, qui est le seul des plaisirs qui me captive, me charme et me repose. A la musique je dois ma vie et tout le succès de mes  efforts littéraires. Il est certain que je n’aurais jamais  pu  supporter les travaux incessants, immenses, infinis, que représente la compilation de cet ouvrage, si le pouvoir de la musique ne m’avait délassé, s’il ne m’avait aidé à faire de nouvelles tentatives et à oublier la fatigue qui m’a obligé à abandonner pour un temps mes Commentaires ». (Biographie d’ Etienne Dolet par Richard Copley Christie, p. 282)
 
Il est fort probable que la grosse « fatigue » dont il parle ici ait été liée à ses crises de paludisme qui pouvaient l’amener à « désespérer de la vie », d’après sa correspondance à son ami Boyssoné. Il était donc pertinent de prendre pour titre le « douloir », la souffrance,  de Dolet.
Voici deux des poèmes chantés par ARS FACTA. Le premier – de Forestier - a un accent assez leste que n’aurait pas désavoué le Dolet des œuvres licencieuses et même obscènes des « Carmina » dont nous a entretenu M. Philip FORD  au cours du Colloque, encore moins le Dolet ennemi des moines. Le second  - de P. de Villiers -  est plus éloigné de l’humaniste qui n’entendait défendre que la langue « française », puisqu’il est écrit en « franco-provençal » qui était la langue populaire dans toute la région et qu’on retrouve encore dans certains patois villageois.
 

    I       
« Frère Bidault fist par son art
Et si bien fist par sa prière
Que bien joua de son billart
Dessus le cul de la bergière
Elle ne fust pas trop fière
Bien se laissa mettre dessoubz
Luy serra fort la cropière
Afin qu’elle trotta plus doulx ».
 
                   II
« Lo meyssony sur le sey se retire
Quand il a prou tout lo jour meissona
Mes vostre amour vers sey me tire
Que ne vous puis james abandona
Veiquia lo guet que j’oyo marmona
J’é paour qu’ici ne me vienne cherchi
Bon sey meilleur qu’a mey vous sey donna
Cuchi m’en ves mes maulgra mey cuchi ».
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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n° 8 - 20 juin 2005
 


Vin d’honneur du 4 juin, un moment de plaisir
 

Le vin d’honneur a été organisé par nos soins  - merci aux camarades dévoués qui s’en sont occupés . La mairie du 2ème arrondissement nous a versé une subvention et le restaurateur de «  Maître Saint-Pierre » ( angle rue Mercière – rue Ferrandière) a fourni un cubitainer de Chénas . Merci.
 
La généreuse hospitalité de M. le Directeur du Musée de l’Imprimerie, M. Allan MARSHALL , nous a permis de fêter Dolet, un verre à la main , comme il savait le faire ( cf l’invocation à Bacchus qui suit), en un lieu qui lui aurait plu.
 






















M. Allan Marshall, directeur du Musée de l’Imprimerie
 





















                  Une vue de la buvette                                      «  rasade après rasade… »
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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n° 8 - 20 juin 2005
 


UNE PLAQUE POUR ETIENNE DOLET
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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°5 - mai 2004
 

Les nouvelles plaques de la rue Etienne DOLETà LYON, le 24 avril 2004
 


Le comédien Philippe Morier Genoud lisant le poème de Dolet
 






















Disons un peu (puisqu'il vient à propos)
Que me veut on ? Suis je un diable cornu ?
Suis je pour traître ou boutefeu connu ?
Suis je un larron ? Un guetteur de chemin ?
Suis je un voleur, un meurtrier inhumain ?
Un ruffian ? Un paillard dissolu ? Un affronteur ? Un pipeur résolu ?
Suis je mutin ? Suis je en rien outrageux ?
Suis je à quelqu'un nuisible ou dommageux ?
Dis je de Dieu quelque cas malsonnant ?
Vais je l'honneur de mon Roy blasonnant ?
Suis je un loup gris ? Suis je un monstre sur terre,
Pour me livrer une si dure guerre ?
Suis je endurci en quelque méchant vice,
Pour me traîner si souvent en justice ?
Ignorez vous que maintes nations
N'ait de ceci grande admiration ?
Car chacun sait la peine que j'ai prise
Et jour et nuit sur la noble entreprise
De mon étude : et comme je polis
Par mes écrits le renom des trois Lys.
Et toutefois de toute mon étude
Je n'ai loyer que toute ingratitude.
 
Et moi chétif, qui jour et nuit me tue
De travailler : et qui tant m'évertue
Pour composer quelque ouvrage excellent,
Qui puisse aller la gloire révélant
Du nom Français en tout quartier et place,
On ne me fait seulement tant de grâce,
Qu'en bien servant en repos puisse vivre,
Et mon étude en liberté pour poursuivre.
D'où vient cela ? C'est un cas bien étrange
Où l'on ne peut acquérir grand louange;
Quand on m'aura ou brûlé ou pendu,
Mis sur la roue, et en quartiers fendu,
Qu'en sera t il ? Ce sera un corps mort.
Las ! Toutefois,n'aurait on nul remords
De faire ainsi 'mourir cruellement
Un qui en rien n'a forfait nullement ?
Un homme est il de valeur si petite ?
Est ce une mouche ou un ver qui mérite
Sans nul égard si tôt être détruit ?
Un homme est il si tôt fait et instruit,
Si tôt muni de science et vertu,
Pour être ainsi une paille, ou fétu,
Annihilé ? Fait on si peu de compte
D'un noble esprit qui maint autre surmonte ?
 
Cette pièce de vers est extraite de l'épître au Parlement de Paris publiée en 1544 dans " Le Second Enfer" qui contient neuf autres épîtres, destinées à sa défense et adressées entre autres, à François 1er, déjà très malade, à la maîtresse du roi, la Duchesse d'Etampes toute puissante sur lui, au Cardinal de Tournon, chef du parti catholique à la cour, protecteur de Dolet en 1538, devenu un ennemi impitoyable de la liberté de pensée, à la Reine Marguerite de Navarre dont on ignore si elle put ou voulut intervenir, à ses amis qu'il assure de sa "vertu" romaine inébranlable...
 
Dolet a été arrêté, suite à une provocation, le 6 janvier 1544, rue Mercière, il a pu échapper aux gens d'armes, s'est enfui au Piémont. Il en revient bientôt, avec "Le Second Enfer" pour toute défense. Sa situation est tragique. Ses vers pathétiques témoignent à la fois de son indignation devant l' "ingratitude" des puissants du royaume, de sa rage de risquer d'etre écrasé comme "une mouche ou un ver" alors qu'il est innocent de tout crime, et plus encore de son désespoir que le travail acharné de toute sa vie d'humaniste puisse être "annihilé", s'il est "brûlé ou pendu", réduit à n'être plus qu ' "un corps mort". Il tente le tout pour le tout : il va se jeter aux pieds du roi. Mais il est saisi, conduit à Paris sous bonne garde, enfermé à la Conciergerie le 12 septembre. Son plaidoyer ne sera pas entendu; Sa mort doit servir d'exemple pour réduire au silence les esprits libres. Il ne quittera sa prison que pour être conduit au bûcher le 3 août 1546, jour anniversaire de ses 37 ans.
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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°5 - mai 2004
 

Les nouvelles plaques de la rue Dolet de Lyon, le 24 avril 2004
 


Une inauguration réussie
 



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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°4 - avr 2004
 

ANNONCE DE L'INAUGURATION DES NOUVELLES PLAQUES DE LA RUE ETIENNE DOLET A LYON
 


         M. Gérard COLLOMB ,
sénateur  maire de Lyon
M. Patrice BÉGHAIN ,
adjoint à la Culture et au Patrimoine
M. Patrick HUGUET,
maire du 3ème arrondissement
l'Association laïque lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet
 
VOUS INVITENT
 
Samedi 24 avril 2004
à 11 h , angle rue Dolet 1 rue Garibaldi
 

      à l' INAUGURATION
 
des nouvelles plaques de la rue Etienne Dolet
 
































Un vin d'honneur sera servi à la mairie du 3ème arrondissement,
toute proche, à l'issue de la cérémonie.
 
Inscrivez vous, auprès de l'association, si vous voulez participer, ensuite,
à un petit "mâchon" à proximité   prix très modeste. )
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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°15 - oct 2009
 

Achetons Mille et Mille Timbres Dolet
 
         Les timbres Dolet sur une enveloppe contribuent à restituer sa mémoire dans tout le pays.
 
   Achetons  mille et mille timbres  dans nos  bureaux de poste. 2 500 000 ont été imprimés. Il faut les réclamer expressément sinon ils restent dans les cartons et les coffres des bureaux.
 
     lls valent 56 centimes comme ceux de notre Marianne républicaine qui ne sera pas offensée si l’effigie de Dolet, qui se réclamait de la République romaine,  remplace la sienne à l’occasion.
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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°16 - fév 2010
 

ETIENNE DOLET  A  l’I.U.F.M. DE LYON
 

L’année 2009 s’est achevée avec l’inauguration, le 14 décembre 2009,  de l’  « Espace Etienne Dolet », médiathèque de l’I.U.F.M., rue Anselme, sur les terrains de l’ancienne et regrettée Ecole Normale de Garçons.
 



















M. Régis Bernard, Directeur de l’IUFM de l’académie de Lyon à qui nous demandions, Edmond Fanjat, président des Anciens Elèves de l’E.N.G. et membre de notre association et moi-même,  ce qui valait cet honneur inattendu à Etienne Dolet nous a répondu sobrement:
 
« Le choix s’est imposé au Conseil d’Administration. Il allait de soi. Celui de Louise Michel également – pour respecter la parité. »
 
La campagne de l’association pour la réhabilitation de la mémoire de l’humaniste n’est évidemment pas étrangère à  cette décision. Et il est judicieux que les noms de deux rebelles, Dolet et  Louise Michel, soient associés.
Un exemplaire de notre livre a été offert à la bibliothèque. La dédicace renvoie, page 51, au célèbre passage des « Commentaires sur la langue latine » dans lequel Dolet fait un éloge enthousiaste de l’instruction :
 
L'éducation humaniste
va changer le monde
 
« N'ai je donc pas raison de féliciter les lettres de leur triomphe, puisqu'elles ont retrouvé leur ancienne gloire et que, par un privilège qui leur est propre, elles procurent aux hommes tant de jouissances. Tout ce que je demande, c'est que l'on voie s'éteindre la haine de la littérature et des lettres qui subsiste encore chez ceux qui ont été élevés en barbares ; il faut qu'on se débarrasse de ces pestes humaines, et alors que manquera t il pour que le bonheur de notre époque soit complet ?L'autorité de ces misérables est sur son déclin, et les jeunes gens de notre siècle recevront  une éducation vraie et libérale, et, se rendant compte de la dignité des lettres, ils précipiteront les ennemis de la culture intellectuelle dans l'abîme ; ils prendront leurs places, on leur confiera les emplois publics, ils auront une voix dans les conseils des rois, ils dirigeront sagement les affaires de l'Etat. De plus ils désireront répandre partout la culture littéraire, à laquelle ils devront tout.
« C'est cette culture qui nous apprend à fuir le vice, qui engendre l'amour de la vertu, qui ordonne aux rois de rechercher ceux qui aiment et protègent la vertu, la justice et l'équité, pour les appeler auprès d'eux et les garder comme conseillers ; c'est encore cette culture qui apprend aux monarques à éloigner, comme un poison, ces hommes vicieux, ces flatteurs, ces parasites, ces ministres de leurs plaisirs dont leurs palais sont encombrés. Quand  toutes ces choses seront accomplies, qu'est ce que Platon devrait exiger de plus pour le bonheur de la République ? Il ne voulait que des princes sages et savants, ou du moins des princes amis des sages et des savants et prêts à écouter les conseils de ces derniers. Personne n'aura donc à déplorer que les princes manquent de sagesse, quand on verra qu'ils n'estiment personne tant que les sages et les savants. On réalisera cet idéal par la culture littéraire, par l'étude des lettres et par cette discipline, qui, approuvée généralement aujourd'hui, s'est emparée des esprits de tous ».  (traduction tirée de la biographie de Richard Copley-Christie).
 

Naturellement, il y avait bien des illusions chez l’Humaniste sur le pouvoir de l’instruction, mais quelle actualité dans ces paroles qui datent de 1536 !
 
    
Revenons  à l’inauguration de la Médiathèque. Le directeur de L’IUFM, ayant profité de l’occasion, pour s’inquiéter, en termes mesurés, de la « réforme » destructrice du gouvernement dans la formation des maîtres qui fait redouter la fin des UIFM, après celle des E.N., le Recteur a tenu à le rassurer. Vaines paroles.
 
Soyons encore anachroniques : le Dolet qui avait condamné avec force la volonté de la Sorbonne de faire interdire l’imprimerie aurait-il accepté la liquidation de la formation des maîtres par des « pestes humaines » ?
 
Edmond Fanjat – Marcel Picquier
 

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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°16 - fév 2010
 

Autour du Colloque
 

Le colloque des 26 et 27 novembre 2009 a été un incontestable succès.  Son organisatrice, Mme Michèle CLEMENT, professeur de littérature française , Lyon 2,  - ici à l’ouverture du colloque - peut légitimement en être fière.
 


















Les actes, contenant  le texte intégral des 19 communications  et quelques annexes devraient être disponibles dans l’année.
Il n’est certes pas question d’en parler sérieusement  sans disposer de leur intégralité. Cependant nous disposons des communications de Laurent CALVIE et Claude BOCQUET que nous pouvons transmettre par mail à qui en fera la demande.
Parmi les annexes à venir, on pourra trouver  le résultat des recherches  sur ce qu’a pu devenir  le matériel typographique ayant appartenu à Etienne Dolet, vendu et dispersé après sa condamnation. On sait déjà que plusieurs imprimeurs comme Guillaume Rouillé en 1549 ont utilisé certaines lettrines de Dolet ; on en retrouve la trace jusqu'en 1591.
 
Ces  recherches   – auxquelles notre ami Jean-Claude Dolet a eu le plaisir d’ajouter une trouvaille - sont conduites  par Gérard MORISSE, participant au Colloque, (Bibliophile de Guyenne), qui a mené des recherches dans beaucoup de bibliothèques et qui est parvenu à ajouter bon nombre de nouveaux exemplaires aux listes établies par Longeon et Gültlingen, sans compter un certain nombre de nouvelles éditions non répertoriées jusqu’à ce jour.
Une communication sur le paludisme dont a souffert Dolet va être soumise au comité scientifique du Colloque.
 

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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°16 - fév 2010
 

L’exposition à la BM
 

Sur cette photo, M. Yves Jocteur MONTROZIER, conservateur en chef au Fonds ancien de la BM de Lyon, avec les conser-vateurs-stagiaires des bibliothèques qui ont participé à la préparation de l’exposition et qui l’ont présentée.
 



















Il s’est agi de 81 pièces dont beaucoup précieuses qu’on peut retrouver sur le site de la BM de Lyon ; parmi lesquelles, le contrat financier passé devant le notaire François Cottereau entre Dolet et Hallouin, en 1541, pour l’achat de ses presses, l’esquisse du monument Dolet (1946) de Robert Couturier qui devait remplacer la statue de la place Maubert et qui n’a pas été réalisé, ou le célèbre exemplaire des « Epîtres familiaires » de Cicéron ( 1542)  dont nous empruntons l’image et son commentaire à la BM.
 
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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°16 - fév 2010
 

« Trois procès et deux bûchers : Dolet dans la tourmente
Cicéron, Les épîtres familiaires. Lyon, Etienne Dolet, 1542 Collection Bibliothèque municipale de Lyon, Rés. 318287
 

































Anticipant le destin malheureux d’autres grandes figures de l’humanisme européen, tels Michel Servet ou Giordano Bruno, Etienne Dolet aura aussi connu la torture et le feu. En même temps que l’homme, ce sont ses écrits qui furent condamnés par l’Inquisition et qui périrent, pour certains, au bûcher. Conservé aujourd’hui à la Bibliothèque municipale de Lyon, cet exemplaire des Epîtres familiaires de Cicéron, sauvé des flammes, aurait pu connaître un tel sort. »
 
Les photos numériques  (Gallica) des premières pages, à demi brûlées,  de cet ouvrage ont servi à réaliser la couverture du livre de Marcel Picquier.
 






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La Doloire  Bulletin de l'Association Laïque Lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet - n°16 - fév 2010
 

Réception à l’Hôtel de Ville de Lyon
 


Les participants ont été reçus, dans les meilleures conditions, à l’Hôtel de Ville, le 26 novembre en soirée, avec les Amis d’Etienne Dolet, par M. Jean-Yves SECHERESSE, président du groupe socialiste du Conseil municipal et vice-président de la Communauté urbaine, représentant Gérard Collomb et son adjoint à la Culture malencontreusement empêchés.
 


















Marcel Picquier remercie la mairie et annonce que l’association entend bien poursuivre le projet d’Edouard Herriot, d’élever,  dans la ville, et pourquoi pas place Jean-Macé comme il était prévu en 1915, un monument commémoratif en l’honneur d’Etienne Dolet et de la liberté de pensée. En temps voulu, la mairie sera sollicitée.  Herriot n’avait-il pas fait voter en 1913 une subvention de 10000F/or ?
 
















Après M. Olivier CHRISTIN , président de l’Université Lyon2, qui s’est félicité de la tenue du colloque et des bonnes relations entretenues par  l’Université avec la mairie, Monsieur Jean-Yves SECHERESSE a rappelé l’engagement de la Ville dans le domaine de la Culture (B.M., Musée de l’Imprimerie, Universités etc.) et son  soutien à l’émission du timbre Dolet et à la sortie du timbre « premier jour », dans l’atrium de l’Hôtel de Ville le 4 juillet 2009. Il a terminé son allocution  par ces mots :
 
-« C’est à travers ces deux points fondamentaux , la liberté de pensée et la diffusion du savoir que s’est construit un courant humaniste dans notre Ville […] Dolet est une de  ces  personnalités qui ont fait la renommée et l’histoire de la capitale de l’imprimerie que fut  notre Ville  à la Renaissance.  C’est aussi un symbole, une victime de l’intolérance religieuse et de la répression. Il cherchait  l’immortalité dans la mémoire des hommes. Maintenons sa mémoire vivante. Je vous remercie d’agir en ce sens. »
- Annonce de l’inauguration des nouvelles plaques de la rue Etienne Dolet à
   Lyon
 
- Une inauguration réussie, rue Etienne Dolet à Lyon
- Le comédien Philippe Morier-Genoud lisant le poème de Dolet
 
- Une plaque pour Etienne DOLET
- Le vin d’honneur du 4 juin 2005, un moment de plaisir
 
- Achetons mille et mille timbres Dolet
 
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